100 chemin du Club hippique 46000 Cahors

 

 Frédéric NICOLAS

Pasteur

Tél : 06 51 71 81 54

 

 

 

 

 

 

Nos réunions à Cahors : 

 

Dimanche - Culte à 9H45

 

Mardi - Réunion Zoom 19h

 

Vendredi - Prière, étude biblique 19H

 

 

 

 

 



La Non-puissance de Christ

 

1Cor 1.22 : Les Juifs demandent des miracles et les Grecs cherchent la sagesse: 23 nous, nous prêchons Christ crucifié; scandale pour les Juifs et folie pour les païens,

 

Juifs et Grecs cherchent une puissance. Puissance de la connaissance, puissance de guerre ou puissance de miracle. A cette recherche de puissance Paul oppose le message de la croix.

Christ crucifié ! A la sagesse des grecs, Paul oppose « la folie de la prédication de la croix » car cette prédication de la croix ne repose sur aucune logique humaine, aucun arguments philosophique ou scientifique tangible. A la puissance des miracles, Paul oppose un Messie qui s'offre dans la faiblesse sur une croix, symbole de malédiction.

 

« La vie est volonté de puissance » disait le philosophe allemand Friedrich Nietzsche (Fragment posthume 18885-1886). Il signifiait ainsi cette volonté farouche au cœur de la personnalité humaine, volonté de contrôle de sa vie et recherche de puissance. Jésus viens comme un petit enfant, il n'est pas un Dieu super-puissant. Dans le récit de la tentation c'est cette « volonté de puissance » à laquelle Jésus va devoir renoncer et rejeter tous les avantages que pourrait lui procurer le fait de montrer son pouvoir : « Change ses pierres en pains » « saute du haut du Temple » « Je te donnerai toute cette puissance et cette gloire... » Chaque fois Jésus repousse l'adversaire qui voudrait l'entraîner sur le chemin de la volonté de puissance. Ainsi en se dépouillant de sa divinité, en mourant sur la croix sans défense, en donnant sa vie Jésus nous montre un aspect particulier de la puissance de Dieu, car cette non-puissance est ce qui va permettre aussi la plus grande des victoires, Jésus met à bas l'esprit de puissance de ce monde « il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix. » (Colossiens 2:15) Ainsi la croix est un signe paradoxal, alors que Christ s'offre dans la faiblesse, il est victorieux de toute les puissances, les autorités, les dominations visibles et invisibles. Oui, « la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes » et au-delà...

 

Réconciliation

 

 

 

2 Corinthiens 5:19 Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation.

 

Ces paroles trouvent chez les corinthiens une résonance particulière : La ville de Corinthe a été détruite par les romains en 146 av JC. Puis César reconstruisit la ville, en offrant une « réconciliation », il permit à des affranchis, des juifs chassé de Rome, des Orientaux, des gens au passé douteux... de s'installer à Corinthe pour repeupler la ville et de tourner une page de leur histoire. Paul prend donc un mot avec une résonance forte dans la vie de Corinthe et va lui donner une dimension théologique « Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même ». Dieu se présente lui-même comme une ville d’accueil, nous offrant la possibilité d’un nouveau départ en laissant notre passé derrière nous. Dieu désire ardemment cette réconciliation. Depuis le début, il ne cesse de vouloir cette réconciliation. Il a prit l'initiative de cette réconciliation. Il a fait tout ce qui était en son pouvoir. « Tout est accompli » (Jean 19.30) Ce n'est pas un Dieu indifférent, au contraire, c'est un Dieu qui a la volonté d'être proche de rentrer en communion avec chacun de nous. Parler de communion c’est voir Dieu agir dans vos vie, répondre à la prière d’un coeur sincère, se servir de notre quotidien et se manifester dans notre quotidien.

 

Dans son amour, Dieu est même allé jusqu'à prendre sur lui notre péché. Prendre en charge le jugement et la condamnation. Il a offert sa vie innocente pour nous. Dans cette volonté de réconciliation Preuve supplémentaire de son amour, il nous a aimé le premier, dans notre péché, dans notre égarement :

 

Romains 5:8 Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.

 

Du côté de Dieu tout a été fait pour cette réconciliation Son désir, sa volonté est manifeste La balle est dans notre camp. C'est a nous de décider si nous voulons de cette réconciliation.

 

 

Ecoute

 

Marc 12:29 Jésus répondit : Voici le premier : Ecoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l’unique Seigneur ;

 

Lorsqu'on demande à Jésus quel est le premier commandement, il commence par citer ce que les juif appelle le « Shema Israël » C'est la confession de foi d'Israël récitée dans les synagogues. Or cette confession de foi commence par cette interpellation « Ecoute ». La foi, la piété débute par une écoute attentive. Silence de notre part pour ouvrir notre cœur à une autre parole, celle du Dieu qui est l'unique Seigneur. Silence de la multitude de bruits qui viennent de ce monde pour découvrir Celui qui se révèle au fond de nos cœurs. Sa présence trop souvent couverte par le tintamarre de cette vie. Pourtant « La Parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur » (Rom 10 .8) expliquait Paul, pour nous dire que cette révélation n'est pas loin de nous qu'il nous suffirai de prendre au sérieux cette simple interpellation « Ecoute » . Aucune de nos réunions, ni nos rassemblements, ni nos louanges, ni tout ce que nous pouvons faire ne pourrons remplacer ce moment de communion à laquelle Dieu nous convie. « Ecoute » Faire silence car Dieu parle encore. Faire silence pour comprendre et mieux agir. Faire silence pour écouter le souffle du vent « Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit. » (Jean 3:8 ) Dans les années 60, Bob Dylan chantait « Ecoute la réponse dans le vent ». Le Saint Esprit souffle encore et révèle encore sa présence à nos vies. Pourrions-nous dire avec le prophète Samuel « Parle car ton serviteur écoute »

Pasteur Fred NICOLAS

 

Le miracle du
voile déchiré

“Jésus jeta un grand cri, puis Il expira. Le voile du temple se déchira en deux de haut en bas.” 
Mc 15. 37-38
 
Il jette un grand cri avant de mourir et, à quelques kilomètres de distance, un rideau se déchire de haut en bas. Quelques heures auparavant une nuit noire s’était abattue sur la région en plein après-midi causant sans doute pas mal de panique au sein de la population. Des deux événements le rideau qui se déchire tout seul était un miracle bien moins impressionnant, mais beaucoup plus significatif. Examinons-le de plus près. Dieu avait choisi le Tabernacle, qui deviendrait plus tard le temple de Jérusalem, comme symbole de Sa présence au milieu de Son peuple, lors de son errance au désert. Il comprenait trois “pièces” : la cour publique, le lieu saint et le Saint des Saints. S’y trouvaient sept objets parmi lesquels un autel pour les sacrifices réguliers d’animaux dont la mort “payait” pour les péchés des humains. Cette construction dont les plans avaient été fournis par Dieu Lui-même avait une valeur de rédemption et de prophétie en même temps. Elle représentait un événement futur, qui était la venue et le sacrifice du Christ (He 9. 11-14).
11
Un rideau tissé très serré interdisait l’accès au Saint des Saints, où se trouvait l’Arche, symbole du trône du jugement divin et le “propitiatoire” ou “siège du pardon”. Le grand prêtre était autorisé un jour par an à pénétrer dans le Saint des Saints pour présenter devant Dieu le sang du sacrifice effectué sur l’autel et obtenir ainsi le pardon divin concernant les péchés du peuple. Toute autre personne entrant dans cette pièce était mise à mort immédiatement. Au moment où Jésus, le parfait agneau de Dieu et le dernier sacrifice sanglant, expira sur la Croix, Dieu Lui-même déchira l’épais rideau du haut en bas indiquant ainsi que désormais la porte vers Sa présence, jusqu’alors fermée à tous, serait ouverte à toute personne recherchant Sa présence et “revêtue” du sang de Christ. Si nous avons l’assurance d’être libres de nous approcher de Lui aujourd’hui, d’entrer dans la salle du trône sans la moindre peur, c’est à cause de notre communion présente avec Son fils. Priez le Saint-Esprit de vous dévoiler le sens profond et incroyable de ce miracle qui eut lieu dans un temple désert tandis que mourait le Fils de Dieu à l’autre bout de la ville.